Faire entrer des femmes dans des carrières technologiques n'a jamais été aussi importante, mais les enseignants croient que les stéréotypes à l'ancienne sur des sujets tels que la conception et la technologie et l'informatique ont fait que les filles les choisissent à l'école.
En 2020, le nombre de filles choisissant d'étudier l'informatique GCSE était de 16 919 - un peu plus de 21.4% du total des participants - contre 61 540 garçons.Un peu moins de filles et de garçons ont choisi le sujet par rapport à l'année précédente.
Les filles qui étudient la conception et la technologie pour GCSE sont passées de 29 741 en 2019 à 28 763 l'an dernier et, malheureusement, les faibles chiffres se reflètent dans les rôles d'emploi.Le pourcentage de femmes employées dans la technologie est à peine passée de 15.7% en 2009 à environ 17% aujourd'hui.
Sarah Walsh, professeur de technologie au Hathershaw College, Oldham, dit que faire entrer des filles dans les salles de classe STEM est vitale pour l'avenir de l'industrie britannique.
«Dans la plupart des écoles, seulement environ 10% des élèves prenant la conception de produits seraient des filles, tandis que la technologie alimentaire a toujours été d'environ une scission de 50 à 50.Textiles est à 90% des filles », explique Walsh.
«Nous n'utilisons plus les termes« boiseries, couture et cuisine »dans les écoles.Mais nous savons que les élèves prennent toujours ces termes, peut-être de parents et de grands-parents qui se souviennent de faire des «boiseries» à l'école.C'est une idée très à l'ancienne et ça peut décourager les filles.Ce n'est pas seulement les garçons assis dans un atelier avec des outils.La technologie est bien plus que cela maintenant et bien que le travail ait été fait dans l'éducation, nous devons remettre en question les stéréotypes et l'image de ces sujets si nous voulons attirer les femmes."
La technologie a été une énorme caractéristique de la pandémie, avec la création de kits de test covid et du système de test et de trace. Walsh believes this has highlighted a need for “creative and dynamic" people with “problem-solving attitudes" who can get the job done.
«Les étudiants ont pu voir le rôle que la technologie peut jouer dans le monde réel.Nous ne savons pas encore si cela attirera plus de filles, il y aura un décalage avant de voir l'effet.Mais le besoin est plus grand que jamais."
Une étude récente du Learning and Work Institute a déclaré que le Royaume-Uni faisait face à une crise des compétences numériques imminentes causée par la baisse du nombre de jeunes qui suivent des cours.Il a trouvé un écart entre les sexes dans les compétences numériques, les jeunes femmes représentant seulement 17% des participants au niveau A dans les sujets informatiques.Il y a également eu des inquiétudes selon lesquelles moins de filles choisissent d'étudier l'informatique depuis que l'ancienne qualification GCSE de la technologie de la communication de l'information (TIC) a été supprimée et remplacée par l'informatique.En 2019, 17 158 filles ont étudié l'informatique, contre 20 577 filles qui ont étudié les TIC en 2018.
Alors, comment les écoles attirent-elles les filles?Les activités parascolaires telles que l'autoriser les spécialistes de l'industrie à visiter les écoles sont vitales - mais le coronavirus a rendu cela difficile. “We’ve got a Stem club running at the minute and 66% of attendees are girls," explains Walsh.«J'ai déjà travaillé avec le musée de Manchester, permettant aux étudiants de faire un projet Dragons’s Den où ils ont lancé et vendu des produits."
Elizabeth English enseigne l'informatique à la Harris Academy St John’s Wood, à Westminster, North-West London.Elle dit que les chiffres s'amélioraient régulièrement, mais il y a encore du travail à faire.
“Having female computer science teachers is a massive bonus," English explains."Il y a ce vieil adage - vous ne pouvez pas être ce que vous ne pouvez pas voir.Nous avons de la chance à mon école d'avoir beaucoup de femmes enseignantes dans toutes les matières STEM, mais c'est probablement inhabituel."
Elle dit qu'ils se concentrent également sur le bon accès aux employeurs.«Google est venu à l'école et a passé une journée à travailler avec les élèves.Ils ont été très enthousiasmés par le sujet et pouvaient voir comment ce qu'ils apprennent se traduit par la vraie vie.
«Nous savons qu'il s'agit seulement du choix et non du plaisir.Une fois que les filles étudient l'informatique, elles l'aiment souvent et fonctionnent bien."
L'anglais espère que les joueurs féminines et les YouTubers pourraient également se traduire par plus de filles qui suivent son cours. “It’s not a change that is going to happen overnight," she says.«Mais beaucoup d'enfants, hommes et femmes, aiment les médias sociaux et YouTube.Il y a quelques grandes filles en ligne qui ont normalisé des jeux de filles et des ordinateurs aimants.L'image change.C'est devenu un peu plus cool d'être geek maintenant.Espérons qu'avec le temps, cela se traduira par plus de chiffres pour nous."
Amelia Bryant est professeur d'art, de conception et de technologie stagiaire, également à Harris Academy St John’s Wood.Elle a étudié la technologie de la mode à l'université et a travaillé pour Nike, Barbour et Cath Kidston en tant que développeur de produits avant de changer de carrière pendant le verrouillage en mars 2020 et de recyclage en tant que professeur.
«Beaucoup de cours DT sont enseignés par des collègues masculins, mais j'ai remarqué que dans ma formation, il y avait plus de femmes, donc il y a eu un changement», dit-elle."C'est bon de voir des femmes dans l'atelier.
«Nous avons beaucoup de filles qui étudient la nourriture et la nutrition, mais moins de filles choisissent le DT et l'ingénierie.Les deux tiers des étudiants dans ces matières sont des garçons.C'est certainement quelque chose qui peut être amélioré."
Elle dit qu'il est important de faire en sorte que les filles aident les filles à propos de la technologie alors qu'elles sont encore jeunes.«Nous avons constaté que l'engagement de filles âgées de 11 à 13 ans peut faire une réelle différence car elles sont plus susceptibles de choisir le sujet pour leurs GCSE.Les faire entrer dans des clubs parascolaires à cet âge est essentiel."
L'école a récemment lancé un club de robotique, qui a une répartition de 50:50 des garçons et des filles.Les jours d'enrichissement, où tous les étudiants font des séances de dégustation, ont également réussi à stimuler le nombre de filles qui choisissent d'étudier la technologie.
“Old-fashioned preconceptions about these subjects do still exist, often driven by family, friends or a wider culture," adds Bryant.«J'espère que si plus de femmes comme moi choisissent d'enseigner la technologie, nous pouvons faire entrer plus de filles dans nos salles de classe et changer le visage de la technologie dans ce pays à l'avenir."
